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Chandeleur et Traditions #Chandeleur

La Chandeleur

La Chandeleur est une ancienne fête païenne et latine, devenue ensuite une fête religieuse chrétienne.
Cette fête se déroule le 2 février, soit 40 jours après Noël.  La Chandeleur tire son nom du latin ‘’festa candelarum’’ (La fête des chandelles).


‘’Pour les romains qui situaient le début de l’année au 1er mars, février était le dernier mois de l’année, le mois le plus court et le plus froid. C’est durant ce mois singulier que se tenaient les ‘’Lupercales’’. ‘’Les luperques, prêtres de Faunus, sacrifiaient un bouc à leur dieu dans la grotte du Lupercal (au pied du mont Palatin) où, selon la légende, la louve avait allaité Romulus et Rémus, après avoir découvert les deux jumeaux sous un figuier sauvage (le Ficus Ruminalis) situé devant l’entrée de celle-ci, avant qu’ils ne soient recueillis et élevés par le berger Faustulus et son épouse Acca Larentia, une prostituée surnommée lupa (en latin la « louve ») par les autres bergers de la région. Il est à noter que le terme de « figuier sauvage » ne s’applique qu’au figuier commun mâle, appelé aussi « caprifiguier » (caprificus c’est-à-dire « figuier de bouc »).

Deux jeunes hommes, vêtus uniquement d’un pagne en peau de bouc, assistaient à la cérémonie. Le prêtre sacrificateur leur touchait le front de son couteau. Le sang ainsi répandu était essuyé par un flocon de laine trempé dans du lait. À ce moment-là, les jeunes gens devaient rire aux éclats, puis courir dans toute la ville de Rome. Ils étaient armés de lanières, taillées dans la peau du bouc sacrifié, avec lesquelles ils fouettaient les femmes rencontrées sur leur passage et qui souhaitaient avoir un enfant dans l’année, afin de les rendre fécondes. ‘’ Selon une autre version une confrérie de prêtres vêtus de peaux de loup, les Luperques, traversaient les rue de la cité, armés de lanières de cuir à l’aide desquelles ils flagellaient le peuple, en manière de purification rituelle. Cette coutume étrange est peut-être à l’origine de la légende des loups-garous.’’

Chez les celtes


Il existait un rite : la fête d’Imbolc, le 1er février, calée sur la fin de l’hiver. C’était aussi la fête de la purification de l’eau, qui assurait fertilité et fécondité avec le retour de la vie animale et végétale. Les manifestations d’une nouvelle vie se manifestaient chez les brebis attendant de donner naissance aux agnelets. Les peuplades du Nord de l’Europe et les celtes célébraient en même temps le soleil, dont le retour commençait enfin à se préciser, à travers la roue solaire. Au 5ème siècle , le 1er février devint le jour de la Sainte Brigit (St. Brighid’s Day).

D’après une légende irlandaise populaire, la chandeleur tombe juste après la Sainte Brigitte pour la raison suivante. Marie étant nerveuse à la pensée d’emmener l’enfant Jésus au temple, Sainte Brigit lui promit de l’aider en détourant l’attention de la foule. Elle apparut donc, parée d’une magnifique coiffe décorée de bougies allumées. Pour exprimer sa gratitude, Marie aurait alors déclaré qu’un jour de fête honorant Sainte Brigit prendrait place le jour précédant la chandeleur. Pour la circonstance, Brigit est matérialisée par un mannequin de blé, que l’on couvre d’un manteau, et que l’on place dehors après un banquet rituel éclairé à la seule lumière des bougies.


‘’May good St. Brighid keep you warn till spring
And fill your head with poetry and song
May your true heart with the help of Valentine
Love you deeply this month and all year long
May Blaise protect you from the common cold and sore throat, hacking cough and snuffy nose
May Mother Mary’s candles light your road and at the end of the day bring sweet repose
And may God, who tells the stories of His love through the saints, who love us too, bless you.’’


Pour les Chrétiens, la Chandeleur correspond à la Présentation de Jésus au Temple, accueilli par le vieillard Siméon qui reconnut en Lui la ‘’Lumière pour éclairer les nations’’.
Le pape Gélase (472) jugeant plus sage de christianiser un usage païen que d’essayer de le détruire, l’aurait substitué, d’après Bède le vénérable, moine et historien anglais du VIIe siècle, aux antiques Lupercales romaines, ou, d’après d’autres auteurs, aux fêtes de Proserpine et de Cérès, qui se célébraient à la même époque et où l’on portait aussi des torches allumées.


‘’Comme de nombreuses traditions, la fête de la Chandeleur est accompagnée de ses superstitions: si les paysans ne faisaient pas de crêpes à la Chandeleur, le blé serait mauvais l’année suivante (“Si point ne veut de blé charbonneux, Mange des crêpes à la Chandeleur”). Faire des crêpes oui, mais pas n’importe comment! Pour être assuré que la récolte sera bonne et la famille prospère, il convenait de faire sauter la première crêpe de la main droite en tenant un Louis d’or dans la main gauche. La crêpe était ensuite déposée sur l’armoire de la chambre, la pièce d’or placée à l’intérieur, jusqu’à l’année suivante. A la Chandeleur suivante, on récupérait le tout et l’on donnait la pièce au premier pauvre que l’on rencontrait. ‘’


La Vierge noire Abbaye de Saint Victor

Mais la chandeleur, c’est aussi en Provence le moment des Navettes de Saint-Victor, qui tirent leur nom de l’Abbaye Saint-Victor, située au-dessus du Vieux-Port de Marseille. Dans cette Abbaye, on bénit des cierges verts le jour de la Chandeleur, ainsi que des biscuits appelés Navettes, confectionnés dans une boulangerie à proximité de l’Abbaye. En forme de barque, elles représentent l’accostage sur les rivages d’une statue de la Vierge Noire au XIIIème siècle. Le jour de la Chandeleur, une procession est organisée depuis le Vieux-Port jusqu’à l’Abbaye, et nombreux sont les provençaux à venir perpétuer cette tradition.

Une autre tradition consiste à converser une navette ayant été bénie, ainsi qu’un cierge vert jusqu’à la prochaine Chandeleur afin de porter bonheur à la famille. Un bout d’un an, faîtes brûler ce cierge vert et mangez la navette qui se conserve une année entière !

Et un joli poème de Vette de Fonclare. Poèmes en Provence. Pour lire tous les poèmes, c’est ici : http://poemes-provence.fr/

La Chandeleur
Dehors, le mistral devient fou,
Cogne à la porte et la secoue,
Mais chez nous l’on est vraiment bien
A célébrer un rite ancien !

Car l’on est à la Chandeleur,
Jour familial haut en couleurs.
Dans la cuisine il fait si bon…
La crêpe d’Anna fait un bond

Et retombe bien dans la poêle.
Il faut voir le regard des mâles
Déjà prêts à la dévorer !
Mais halte ! Il faut continuer…

A la crêpe du vieil Arthur !
Elle s’aplatit sur le mur ;
Celle de grand-père Raymond
Est restée collée au plafond ;

Quand à celle d’oncle Lucien,
Elle est retombée sur le chien :
Stupéfait, il reste coiffé
D’un chaud et odorant bonnet…

Tout le monde est tordu de rire.
Le bon vieux Bob pousse un soupir,
Puis fataliste et résigné,
Il se permet de la manger !

L’on rit tellement qu’on en pleure :
C’est si drôle, la Chandeleur !
Et l’on fait tellement de bruit
Que la voisine et son mari

Viennent sans y être invités
Nous aider et nous assister
A faire bruyamment la fête,
Gorge déployée, à tue-tête.

Et l’on est tellement heureux
Qu’on en boit un kil de mousseux ! ‘’

Crêpes aux poires at au coulis de myrtilles

 

 

• Nombre de personnes 6
• Quantité : une douzaine de crêpes
• Temps de préparation20 minutes
• Temps de cuisson20 minutes
• Temps de repos/attente1h
• Degré de difficulté : Très facile

Ingrédients
Pour la pâte :
• 250 g de farine
• 2 oeufs
• 50 cl de lait
• 1 pincée de sel
• 15 g de beurre

Pour la garniture :
• 1 petite boîte de poires au sirop
• 1 sachet de coulis de myrtilles surgelé
• 30 g de beurre
• 2 cuil. à soupe d’alcool de poire
• 2 cuil. à soupe de sucre

Étapes
1. Laissez décongeler le coulis de myrtilles 2h au réfrigérateur. Préparez la pâte à crêpes. Dans un saladier, versez la farine et le sel. Délayez peu à peu avec le lait en remuant au fouet. Ajoutez les oeufs battus en omelette, mélangez bien et laissez reposer 1h.

2. Faites cuire les crêpes. Faites chauffer le beurre dans une poêle à crêpes. Versez une louche de pâte et faites cuire 1 min environ de chaque côté. Renouvelez l’opération jusqu’à épuisement de la pâte. Maintenez les crêpes au chaud dans un four préchauffé à 80°.

3. Egouttez les poires, puis découpez-les en dés. Dans une poêle, chauffez le beurre et faites-y revenir les poires. Saupoudrez de sucre. Laissez caraméliser quelques instants. Versez l’alcool de poire et flambez-le. Garnissez les crêpes de poires caramélisées. Servez avec le coulis de myrtilles.

Sources

http://www.notreprovence.fr/tradition_chandeleur.php
http://www.irishcultureandcustoms.com/ACalend/Candlemas.html
Irish American Blessings & Prayers by Andrew Greeley
http://beninois.free.fr/la-chandeleur.php
http://ca-m-interesse.over-blog.com/article-qu-est-ce-que-la-chandeleur-pourquoi-cette-appellation-66357205.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chandeleur
La Cuisine Magique des Fées et des SorcièresEdouard Brasey & Gilbert Fabiani. Editions de l’Envol

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