V comme Villebois-Mareuil
Voici un portrait très simplifié du comte de Villebois Mareuil, personnage courageux, audacieux , téméraire, mais aussi secret et plein d’ombres Il n’était pas huguenot mais c’est certainement un des français dont la mémoire perdure en Afrique du Sud. Pour les férus d’histoire militaire, il y a un très bon article là : Le Carnet de campagne du colonel de Villebois-Mareuil : journal de bord d’un « volontaire » d’extrême-droite troublé (openedition.org) qui examine ses actions en profondeur .
Georges Henri Anne Marie Victor, comte de Villebois-Mareuil, né le 22 mars 1847 à Nantes et mort à Boshof, en Afrique du Sud, le 5 avril 1900, est un militaire français. Il reste principalement connu pour son engagement aux côtés des Boers contre l’armée britannique lors de la seconde guerre des Boers.
Georges de Villebois-Mareuil est le fils de Félix de Villebois-Mareuil et de Marie Léonie de Cornulier, et le petit-fils de Félix de Villebois. Il passa son enfance au château de Bois-Corbeau situé sur la commune de Saint-Hilaire-de-Loulay (Vendée), et au château de la Guenaudière, à Grez-en-Bouère. Son frère, Christian de Villebois-Mareuil, fut maire de cette dernière commune, et député de la Mayenne.
Statue de Villebois-Mareuil à Nantes
En 1863, alors qu’il n’avait que 16 ans, il obtint son baccalauréat
En 1865, il est admis à l’école militaire de Saint-Cyr. Sorti sous-lieutenant en 1867, officier de l’infanterie de marine, il est envoyé en Cochinchine, où il sert comme officier d’ordonnance du gouverneur qui était aussi son oncle.
Revenu en France en novembre 1870 alors que le pays est en guerre contre la Prusse et que le Second Empire s’est effondré, il prend le commandement d’une compagnie de chasseurs à pied à Tours, alors siège du gouvernement provisoire. Il est envoyé avec l’armée de la Loire pour reprendre Blois, le 28 janvier 1871, où il se distingue et est blessé lors des combats dans les faubourgs de la ville
En uniforme de combat durant la guerre des Boers
Promu capitaine, il entre en 1877 à l’École de guerre d’où il sort onzième de sa promotion. Il effectue par la suite l’essentiel de sa carrière dans les colonies d’Afrique entre 1881 et 1893. Il participe ainsi à la campagne de Tunisie avant d’être nommé chef d’état-major de la division d’Alger et d’être promu au grade de colonel, ce qui fait de lui, à 45 ans, le plus jeune colonel de l’armée française. Il épouse Paule Estrangin, d’une famille marseillaise, en 1882. Elle décèdera en 1894.
En 1895, n’ayant pas obtenu de pouvoir participer à l’expédition de Madagascar, il s’engage à la Légion étrangère de Sidi-bel-Abbès, laquelle était en partance pour Madagascar. Après six mois de commandement, il demeure maintenu sur place à Sidi-bel-Abbès. Furieux, il décide de quitter l’armée.
En 1896, désormais rendu à la vie civile, Villebois-Mareuil fonde l’Union des Sociétés régimentaires. Entre 1896 et 1899, il publie des essais militaires et se lance en politique. Séduit par les idées de Charles Maurras, il est alors l’un des fondateurs de l’Action française.
Échaudé par la crise de Fachoda, il s’enrôle aux côtés des Boers en 1899 lors du déclenchement de la seconde guerre des Boers pour se battre contre les Britanniques. Il est nommé général par le président Paul Kruger en mars 1899.
Paul Kruger
Il débarque en Afrique australe le 22 novembre 1899 à Lourenço Marquès dans la colonie portugaise du Mozambique. Il rejoint le Transvaal où il est nommé chef d’état-major du général Piet Joubert. Il participe alors à la bataille de Colenso. Admiratif devant le courage des Boers, il est néanmoins dubitatif sur leur organisation militaire, déplorant « l’anarchie » et « l’individualisme ombrageux et indiscipliné » des combattants, responsables de « sacrifices inutiles ».
Le président Paul Kruger nomme Villebois-Mareuil au commandement de plusieurs unités de la Légion des étrangers. Mais, pris au piège par l’armée britannique en surnombre, il est tué le 5 avril 1900 à la bataille de Boshof dans l’État libre d’Orange. Les Britanniques lui rendent les honneurs militaires avant de l’enterrer sur les lieux de la bataille.
Bataille de Boschof
Ses restes furent exhumés en 1971 pour être enterrés au cimetière militaire de Magersfontein, où ils se trouvent toujours.
La promotion 1900-1901 de l’école de sous-officiers de Saint-Maixent porte son nom.
Une chanson fut composée en son honneur par Théodore Botrel qui dit :
A Villebois de Mareuil | To Villebois de Mareuil (en anglais) |
Sa mort est une apothéose
Un exemple à suivre demain ; Il meurt pour une belle cause, La gloire au front, l’épée en main. Au milieu des Boers Il dort pour toujours ! Nos vivats, grâce au vent qui passe Trouveront son lointain cercueil ; Saluons à travers l’espace Le vaillant Villebois-Mareuil. |
His death is a grand finale
An example he’ll remain He died for a just cause With Glory in his smile, a sword in his fist Amongst his Boers An eternal rest he takes To us of the living wind that blows Find his distant grave Greetings from afar Our own Valiant Villebois-Mareuil |
Et comme le général était Nantais, une recette de gâteau nantais
(A trouver aussi directement sur le site du Bonbon https://www.lebonbon.fr/nantes/healthy/la-vraie-recette-du-gateau-nantais/
Je retranscris l’intégrale
Il te faut (pour un moule d’environ 22 cm de diamètre) :
150 grammes de sucre en poudre
15 grammes de sucre vanillé (facultatif)
125 grammes de beurre demi-sel (c’est une évidence mais sait-on jamais !?)
100 grammes d’amandes en poudre
40 grammes de farine
3 œufs
6 cl de rhum brun (environ)
50 grammes de sucre glace (plus ou moins mais plutôt plus !!)
Marche à suivre :
Fouette énergiquement le beurre mou (en pommade) avec le sucre
Ajoute les amandes, puis incorpore les œufs un par un
Mélange bien jusqu’à ce que le sucre soit fondu
Ajoute à la spatule la farine tamisée, sans trop mélanger puis 2 cl de rhum
Beurre largement, ou mieux, tapisse le moule à gâteau de papier sulfurisé, verses-y la préparation et fais cuire le gâteau à 170°-180° pendant 40 à 45 minutes
Démoule en laissant la partie supérieure en dessous et sitôt sorti du four arrose avec 2 cl de rhum
Quand le gâteau est complètement froid (surtout pas tiède !!), mélange 2 cl de rhum environ avec le sucre glace (pour obtenir une consistance fluide) et nappe ton gâteau avec ce glaçage à l’aide d’une spatule.
Si tu trouves ton glaçage trop fin, n’hésite pas à en refaire une couche (c’est bien meilleur !)
Laisse reposer 5 minutes avant de mettre impérativement au frigo avant dégustation
L’astuce de Zaza :
Pour que le goût du rhum ne soit pas trop agressif, prépare ton gâteau deux à trois jours avant de le consommer. Si tu le manges le jour même, le rhum ressort énormément ! Et c’est vraiment très fort…
Sources
https://journals.openedition.org/lisa/14110
https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_de_Villebois-Mareuil
https://www.lebonbon.fr/nantes/healthy/la-vraie-recette-du-gateau-nantais/