‘’Marie de la Queillerie (Rotterdam, 28 octobre 1629 – Malacca, 2 novembre 1664) était l’épouse de Jan van Riebeeck, fondateur du Cap. Elle fut donc l’une des premières huguenotes à s’établir en Afrique du Sud.
Elle passa son enfance à Leyde et, à 19 ans, elle épousa le 28 mars 1649 à Schiedam Jan van Riebeeck, le fils d’un chirurgien, de 10 ans son aîné.
Jan Van Riebeeck avait été démis de ses fonctions de gouverneur de l’établissement tonkinois de la VOC pour y avoir fait du négoce pour son propre compte, ce qui était strictement interdit par la compagnie. Il fut néanmoins envoyé au Cap de Bonne-Espérance en 1652 pour y ouvrir un point d’appui de la VOC.
Les quatre-vingt-dix colons, dont huit femmes, qui avaient survécu à ce voyage éprouvant (130 personnes sont décédées pendant le voyage), s’installèrent sous des tentes et créèrent des potagers et des vergers pour pouvoir se nourrir et ravitailler les équipages des navires de la VOC en route pour les Indes. Avec l’aide d’Eva, une jeune femme khoikhoi qui avait appris le néerlandais et le portugais, ils négocièrent l’achat de bétail avec des tribus semi-nomades des environs. Pour se protéger contre les animaux sauvages, ils construisirent une palissade autour de la colonie. Dès 1659, ils étaient en mesure de ravitailler en aliments frais tout navire faisant escale dans la baie du Cap.
On sait très peu de chose sur la personnalité de Marie de la Queillerie, mais en 1660-1661, le prêtre français Nicolas Étienne séjourna dix mois au Cap après un naufrage ; dans une lettre, il la décrit comme très pieuse , diplomate et très intelligente. On dit qu’elle jouait du clavecin pour ses invités.
En 1662, la colonie du Cap était solidement établie ; elle comptait 134 employés de la VOC, 35 citoyens, 15 femmes, 22 enfants et 180 esclaves amenés par la VOC. Van Riebeeck fut alors envoyé à Malacca aux Indes néerlandaises pour y remettre de l’ordre dans les affaires de la Compagnie. Il partit accompagné de sa femme et de trois filles. Ils avaient alors aussi deux garçons qui avaient été envoyés aux Pays-Bas pour étudier. C’est à Malacca que Maria van Riebeeck mourut de la variole, une semaine après un accouchement difficile, à l’âge de 35 ans.
Marie et Jan van Riebeeck eurent huit ou neuf enfants, dont la moitié décédés en bas âge. Un de leurs fils, Abraham van Riebeeck, deviendra gouverneur général des Indes néerlandaises. Sa sœur Anthonia (née à Malacca le 6 novembre 1663) épousera en 1678 à Batavia le pasteur Melchior Leydecker à qui on doit la première traduction complète de la Bible en malais.
Une plaque commémorative de Marie van Riebeeck se trouve dans les ruines de l’église Saint-Paul de Malacca, en remplacement la pierre tombale d’origine qui a été transportée au Cap en 1915.”
Une statue de Marie van Riebeeck est située sur une place du Cap entre Heerengracht Street et Adderley Street, à côté de celle de son mari. Elle a été offerte en 1952 par l’État néerlandais pour les commémorations du 300e anniversaire de l’arrivée de Jan van Riebeeck au Cap de Bonne Espérance . N’ayant aucune certitude quant à l’apparence de Marie, le sculpteur Dirk Wolbers utilisa sa propre épouse comme modèle. La statue a été dévoilée par le prince Bernhard des Pays-Bas, le 2 octobre 1954. La reine Juliana n’était pas présente ayant indiqué au premier ministre D.F. Malan qu’elle ne se rendrait pas en Afrique du Sud tant que l’apartheid, mis en place à partir de 1948, y serait en vigueur.. La statue a été ensuite placée dans le jardin du Musée national d’Art au Cap.
Un autre hommage, plus surprenant, a été, en 1969, le baptême du nom de SAS Maria van Riebeeck du premier sous-marin acquis par la marine sud-africaine, ultérieurement rebaptisé SAS Spear. Il est vrai qu’en 1950 les marins sud-africains avaient déjà baptisé SAS Jan van Riebeeck, leur premier destroyer, et que le sous-marin avait été commandé aux chantiers navals Dubigeon-Normandie de Nantes. Le nom avait donc une double valeur : invoquer le nom d’un “père (ou mère) fondateur” de la nation sud-africaine et rappeler les origines wallonnes de Marie van Riebeeck.’’
Et nous voyagons toujours au pays des épices.
Quince sambal
Ingrédients
2 cuillères à soupe d’huile végétale
4 gousses d’ail, hachées très finement
3 piments thaïlandais rouges, hachés très finement (piments forts)
Un morceau de gingembre de 5cm , pelé et émincé
1 petit oignon rouge, haché finement
2 cuillères à soupe de cacahuètes grillées salées, hachées grossièrement
2 petits coings – pelés, coupés en deux, épépinés et coupés en petits dés
2 cuillères à soupe de jus de citron vert frais
1 cuillère à soupe de sucre
1 cuillère à café de sel
1 cuillère à soupe de menthe haché
1 cuillère à soupe de coriandre hachée
Méthode
Dans une grande poêle, faire chauffer l’huile végétale. Ajouter l’ail, les piments, le gingembre et l’oignon et cuire à feu modéré jusqu’à ce qu’ils soient ramollis, environ 4 minutes. Ajouter les cacahuètes et cuire jusqu’à ce qu’elles grésillent, environ 3 minutes. Ajouter les coings, le jus de citron vert, le sucre et le sel. Couvrir et laisser mijoter, en remuant quelques fois, jusqu’à ce que le coing soit à peine tendre, environ 3 minutes. Laisser refroidir légèrement. Incorporer la menthe et la coriandre et servir.
Sources
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_de_la_Queillerie
https://www.foodandwine.com/recipes/spicy-quince-sambal
Voici un destin tout à fait extraordinaire, d’autant plus à cette époque 😯
Oui, surtout quand on pense aux conditions sanitaires de l’époque, et je tire mon chapeau à toutes ces femmes qui avaient un courage à tout épreuve.☺
Quel destin
Oui fascinant en effet.