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AZChallenge2022 G comme Guerre administrative et Gingered Butternut soup

Guerre Administrative au Cap

Les réfugiés français eurent dès leur établissement au Cap la chance d’avoir leur propre pasteur en la personne du Révérend Pierre Simond (voir lettre E  – A son arrivée, il fut très bien accueilli par le ‘’Landrost’’, magistrat et les officiels du district, qui furent invités à lui témoigner leur affection et le respect dû à sa position).

Au commencement, le service divin fut réglé de telle sorte que le Révérend Simond prêchait un dimanche sur deux au temple de Stellenbosch, et l’autre dans une maison particulière au Drakenstein ( Paarl ).  Lorsque le pasteur conduisait le service en Français au Drakenstein, un autre officiant lisait un sermon en hollandais à Stellenbosch et inversement. Une fois tous les trois mois, Pierre Simond prêchait dans la ville du Cap, et pendant ce temps-là, un autre pasteur du nom de Van Andel, célébrait le culte en hollandais et distribuait la Sainte Cène à Stellenbosch.


Eglise réformée de Stellenbosch

Selon l’historien, Theal, ceci était conforme aux usages des Pays Bas. Là, en effet, les réfugiés formaient partie intégrante d’églises existantes. Au Cap, ils appartenaient donc à celle de Stellenbosch. Cette communauté naissante possédait un consistoire, dont le pasteur du Cap était président à titre de consultant. Cet arrangement avait été adopté afin de subvenir aux besoins des deux nationalités différentes, mais cela ne plaisait pas aux Français qui voulaient une église séparée.

Les réfugiés du Drakenstein demandèrent dès 1688 au Commandeur de la Colonie, un bedeau français ou un infirmier (Kranckbesoecker) qui remplirait en même temps les fonctions de maitre d’école (voorleser). La VOC accorda cette requête  et le 8 novembre 1688 nomma un certain Paul Roux, un provençal, au salaire de 25 shellings par mois, plus une ration alimentaire de 12 shellings et 6 pence.

Comme Paul Roux parlait deux langues, il semblait un candidat idéal pour le poste de maitre d’école, mais aux yeux des français, il n’était pas à la hauteur, étant un simple bedeau. Cependant Paul Roux, arrivé en 1688 parmi les premiers réfugiés, devait rester à son poste pendant 35 and jusqu’au 7 février 1723, date de son décès.


Simon van der Stel

Mais les français tenaient absolument à avoir leur propre église et un pasteur totalement dédié au Drakenstein, Après plusieurs requêtes restées sans réponse auprès du Gouverneur Simon van der Stel, le 28 novembre 1689, une délégation composée de Pierre Simond, Jacques de Savoye, Daniel de Ruelle , Abraham de Villiers et Louis Cordier se présenta au château  et demanda la fondation d’une église indépendante. Van der Stel refusa tout net leur requête en les réprimandant sévèrement et en leur rappelant sèchement le serment qu’ils avaient prêté avant leur départ pour le Cap.  Les français repartirent donc très déçus, et disons le, pas contents du tout.


Chateau de Bonne Espérance

Cependant Pierre Simond avait déjà  fait la même demande directement aux autorités hollandaises La réponse n’arriva qu’au mois de Juin 1691. Le décret du 6 Décembre 1690 issu par la chambre des Dix-Sept permit aux réfugiés de fonder une église au Drakenstein suivant les conditions suivantes.

  1. La nomination des diacres élus annuellement devait être approuvée par le Conseil de Police, ce qui signifiait que les sortants des charges devaient offrir une liste de noms en double, comme cela se faisait à Stellenbosch, sur laquelle le Conseil ferait son choix, et que les anciens, nommés par le consistoire , pourraient être refusés s’ils n’étaient pas des personnes dignes de considération.


Eglise réformée de Franschoek

2) Un commissaire du Gouvernement assisterait aux délibérations du consistoire

3) Les  affaires d’importance  devaient être portées devant le Conseil Presbytéral du Cap, auquel seraient adjoints des députés des consistoires.

4) Le consistoire de Drakenstein aurait l’administration des deniers collectés dans la communauté, mais les revenus provenant  d’une autre source seraient administrés par les deux consistoires (Stellenbosch et Drakenstein).

Quant aux écoles, il fut stipulé que les maitres devraient parler les deux langues (français et hollandais) et que les enfants des français étaient tenus d’apprendre le hollandais.

Concernant la demande des refugiés de former un village à part, elle fut refusée et le Gouvernement du Cap reçut pour instruction, quand il ferait des concessions de terrains, d’avoir soin de mêler les nationalités de sorte que le les différences originelles disparaissent.

Donc demie -victoire pour les Huguenots. La langue française disparaitra dès la deuxième génération. La religion, par contre restera florissante.

Et comme l’hiver arrive.

Gingered Butternut Soup
Courge Musquée (ou utilisez du Potimarron)

Ingrédients

  • 2 oignons, hachés finement
  • 2 gousses d’ail, hachées
  • 2.5cm de gingembre fraîchement râpé
  • 3 tasses (750 ml) de courge musquée (cuite ou cuite)
  • 1/3 tasse (90 ml) de compote de pommes ou 1 pomme Granny Smith pelée, épépinée et hachée
  • 3 tasses (750 ml) de bouillon de poulet
  • 1 tasse (250 ml) lait, crème, lait ribot ou lait de coco
  • 1/2 à 1 cuillère à café (2 à 5 ml) de poudre de curry doux
  • Pincée de muscade
  • Zeste et jus d’1 orange
  • Pour assaisonner : sel, poivre noir, paprika et une pincée de sucre
  • Facultatif : 1 à 2 cuillères à soupe de maïzena pour épaissir

Pour servir :

  • 1 Cuillère à soupe de crème par personne
  • Persil ou coriandre haché

Méthode

  • Faire revenir l’oignon dans le beurre ou l’huile jusqu’à ce qu’il soit tendre.
  • Ajouter l’ail, le gingembre et la poudre de curry. Si vous utilisez des pommes en dés, ajoutez-les maintenant.
  • Faire sauter pendant 3 minutes.
  • Ajouter la butternut, le zeste d’orange et le bouillon et laisser mijoter jusqu’à ce que le tout soit bien chaud en remuant de temps en temps.
  • Si vous utilisez de la compote de pommes au lieu de pommes fraîches, ajoutez-la maintenant.
  • Ajouter le lait, le jus d’orange et la muscade, et ramener à frémissement en remuant de temps en temps.
  • Mélanger la maïzena avec un peu d’eau pour former une pâte et incorporer à la soupe pour épaissir. Laisser mijoter quelques minutes en remuant.
  • Assaisonner selon l’envie.
  • Utilisez un robot culinaire ou un mélangeur à main pour réduire la soupe en purée.
  • Garnir chaque bol de soupe avec une cuillère à soupe de crème et une pincée de persil ou de coriandre, et servir bien chaud.

Sources

Theal G Mc Call. Chronicles of Cape Commanders or an abstract of original manuscripts in the Archives of the Cape Colony from 1651 to 1691.

Les Huguenots Français d’Afrique du Sud .Annette Keaney

https://huguenotsociety.org.za/history-of-the-huguenots/https://museeprotestant.org/COERTZEN Pieter, The Huguenots of South Africa (1688-1988), Tafelberg, Le Cap, 1988
GARCIA-CHAPLEAU Marilyn, Le refuge huguenot du cap de Bonne-Espérance, Honoré Champion, Paris, 2016
https://rainbowcooking.co.nz/recipes/butternut-soup

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